Ville de Mont-Saint-Hilaire, Quebec: Transit-oriented development

Municipal profile

Population: 18,585

Location: A town in the Regional County Municipality of La Vallée-du-Richelieu in the administrative region of Montérégie, 40 km from Montreal, Quebec

Size: 45.5 km2

Population change (2011–2016): 2.1%

Background and project description

In 2002, an Agence métropolitaine de transport (AMT) commuter rail service started to operate between Mont-Saint-Hilaire andMontreal. The Town of Mont-Saint-Hilaire embarked on a project to redevelop a former industrial site, with the goal of transforming it into a multi-functional district within a 750-metre radius of the rail station. The project was based on transit-oriented development (TOD) design principles. Called Village de la Gare, the project includes a long-term plan to develop a highly dense and walkable neighbourhood with residential, commercial and institutional uses all within one area. It will include 1,000 residential units within walking distance of the train station. In addition, the development promotes conservation of the natural features in the area, with green features taking up 14 percent of the site. It also includes traffic calming measures in the form of traffic circles, small development islands and street grid design to prevent cars from taking short cuts to the station.[1]

The neighbourhood is a showcase of how a partnership between local government, the public, and the private sector can bring sustainable change to a community. The land around the station was original owned by a private developer, Groupe Cooke Bombardier Lesage Inc. (CBL). AMT purchased a portion of the land and arranged a partnership with CBL for the rest of the land. Under the partnership, the developer received financial incentives from AMT, which reduced the development costs, including the cost of roads connecting the neighbourhood to nearby communities, and the marketing campaign costs.[2]

In support of the neighbourhood, the town integrated sustainable design principles into its plan and amended the bylaw governing the construction of this area to allow for higher-density development near the station and lower density near the river. Buildings were also designed in a way that preserved the country character of the town and harmonized with the rest of Mont-Saint-Hilaire. Developers must submit site development and architectural integration plans that comply with the bylaw in order to gain a building permit.[3]   

Challenges

A key challenge for the project was the high investment cost ($150 million). This was overcome through a cost-sharing arrangement between the town, Quebec’s Ministère des Transports, AMT and the private developer.

Because many public organizations were involved, finding common ground between differing priorities was a challenge.

Success factors and positive outcomes

Success was largely dependent on the high level of investment by the town itself as well as residents’ acceptance of the project.

Other keys to the project’s success were the development of, and commitment to, a long-term plan, and the long-term cooperation of the public bodies and residents who championed the project. The project has brought both business success and sustainable planning to the neighbourhood, and due to high demand, the property values in the neighbourhood have been steadily increasing.

Looking ahead

Transit-oriented development is an effective measure to combat urban sprawl and reduce automobile dependence. By leveraging public and private funds and integrating sustainable design principles into official planning documents and bylaws, municipalities can develop dense and pedestrian-focused neighbourhoods around existing or future transit nodes, optimizing investments in transit and reducing GHG emissions from vehicle trips.

Program contact

Name: n/a

Email: n/a

Website: https://www.villemsh.ca/nous-joindre/


[1] Transport Canada, “Village de la Gare: Transit-Oriented Residential Development.”

[2] Sean Calvert, State of Knowledge on Market Tools for Sustainable Communities, SustainableProsperity (2010). Retrieved from: https://institute.smartprosperity.ca/sites/default/files/market-tools-sustainable-communities.pdf

[3] Jim Hamilton, “Integrated Transportation Strategies, Mont-Saint-Hilaire” (2006). https://www.crcresearch.org/case-studies/case-studies-sustainable-infrastructure/transportation/integrated-transportation-strate

Ville de Mont-Saint-Hilaire (Québec) : aménagement axé sur le transport en commun


Profil de la municipalité

Population : 18 585 habitants

Lieu : Une ville située dans la municipalité régionale de comté de La Vallée-du-Richelieu, faisant partie de la région administrative de la Montérégie, à 40 km de Montréal, au Québec

Superficie : 45,5 km2

Variation du nombre d’habitants (2011 à 2016) : 2,1 %

Contexte et description du projet

En 2002, l’Agence métropolitaine de transport (AMT) a établi une liaison ferroviaire entre Mont-Saint-Hilaire et Montréal. À cet effet, la ville de Mont-Saint-Hilaire s’est engagée à réaménager une ancienne zone industrielle afin de la transformer en secteur multifonctionnel dans un rayon de 750 mètres de la gare. Le projet était fondé sur les principes de l’aménagement axé sur le transport en commun. Baptisé Village de la Gare, le projet comprend un plan d’aménagement à long terme visant à créer un quartier piétonnier à forte densité d’occupation comportant des immeubles à usages résidentiel, commercial et institutionnel. Ce quartier comportera 1 000 logements situés à distance de marche de lagare. En outre, l’aménagement favorise la préservation du milieu naturel, les espaces verts représentant 14 % de la superficie du quartier. Il comprend aussi des mesures de modération de la circulation consistant en ronds-points, en petits îlots d’immeubles et en configuration du réseau viaire visant à empêcher les automobilistes d’emprunter des raccourcis pour se rendre à la gare[1].

Le quartier est un exemple de la façon dont un partenariat réunissant l’administration locale, le secteur public et le secteur privé peut entraîner un changement durable au sein d’une collectivité. Au départ, le terrain situé autour de la gare appartenait à un promoteur privé, Groupe Cooke Bombardier Lesage Inc. (CBL). L’AMT a acheté une partie du terrainet a conclu un partenariat avec CBL pour le reste du terrain. Dans le cadre de ce partenariat, le promoteur a bénéficié d’incitations financières octroyéespar l’AMT, ce qui a réduit ses coûts de construction, y compris le coût des routes reliant le quartier et les collectivités voisines ainsi que le coût de la campagne de marketing[2].

Au profit du quartier, la ville a intégrédes principes d’aménagement durable à son plan et a modifié le règlement régissant la construction d’immeubles dans le secteur de façon à permettre une assez forte densité à proximité de la gare et à limiter la densité à proximitéde la rivière. De plus, pour la conception des immeubles, on s’est efforcé derespecter le caractère champêtre de la ville et de veiller à ce que le quartier soit en harmonie avec le reste de Mont‑Saint-Hilaire. Les promoteurs doivent soumettre des plans d’aménagement des lieux à bâtir et d’intégration architecturale des bâtiments conformes au règlement applicable pour pouvoir obtenir un permis de construction[3].                                                                               

Difficultés

L’une des difficultés relatives au projet concernait l’importance de l’investissement (150 millions de dollars). Cette difficulté a été surmontée grâce au partage des coûts entre la ville, le ministère des Transports du Québec, l’AMT et le promoteur privé.

Comme plusieurs organismes publics ont participé auprojet, une autre difficulté consistait à trouver un terrain d’entente concernant les différentes priorités.

Facteurs deréussite et résultats favorables

Dans une grande mesure, le projet doit sa réussite au fort niveau d’investissement consenti par la ville et à son acceptation par la population.

Les autres facteurs de réussite importants ont été la création et l’application d’un plan à long terme ainsi que la longue coopération des organismes publics et des citoyens qui ont mis de l’avant le projet. Le projet a apporté au quartier un essor des affaires et une planification durable; en outre, sous l’effet d’une forte demande, la valeur des immeubles augmente régulièrement dans le quartier.

Perspectives

L’aménagement axé sur le transport en commun est un moyen efficace de freiner l’étalement urbain et de réduire la dépendance à l’automobile. En faisant appel à la fois à des fonds publics et àdes capitaux privés et en intégrant les principes de l’aménagement durable dans leurs documents de planification officiels et dans leurs règlements, les municipalités peuvent créer des quartiers à forte densité, favorables à la circulation piétonnière, aux abords des gares de transport en commun, déjà existantes ou à venir, optimisant ainsi les investissements dans le réseau de transport et contribuant à une réduction des gaz à effet de serre produits parles déplacements en automobile.

Personne-ressource du programme

Nom : s.o.

Courriel :s.o.

Site Web : https://www.villemsh.ca/nous-joindre/


[1] TransportsCanada, « Village de la Gare : Transit-Oriented Residential Development ».

[2] Sean Calvert, State of Knowledge on Market Tools for Sustainable Communities, Sustainable Prosperity (2010). Tiré de : https://institute.smartprosperity.ca/sites/default/files/market-tools-sustainable-communities.pdf

[3] Jim Hamilton, « IntegratedTransportation Strategies, Mont‑Saint-Hilaire » (2006). https://www.crcresearch.org/case-studies/case-studies-sustainable-infrastructure/transportation/integrated-transportation-strate